14 novembre 2009
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Je dispose de deux cadrans noirs (34 mm) pour ce projet.
Celui de gauche semble plus ancien. Son vernis s'est craquelé très légèrement lui donnant un aspect mat vraiment joli, réhaussé par une fine couche de radium peint sur les chiffres d'index, qui se sont là aussi joliement patinés. Autre avantage il ne porte aucune trace de manipulation au niveau des axes d'aiguille. Seul problème qui me semble techniquement insoluble à l'heure qu'il est : une de ses patte de fixation est cassée... or je suis loin d'être un spécialiste de la soudure rapide et efficace...
Mon choix va donc se porter par obligation vers celui de droite. il a un fini satiné très propre mais malheureusement il a été manipulé par un bourrain qui a sans doute voulu enlever les aiguilles avec un pieds de biche !
Ces cadrans Pierce, d'origine européennes car en km/h (les américains sont en miles comme sur le chrono complet présenté précédement dans ce blog ) et sont... quasi illisibles tant ils sont complexes (mais j'adore...).
On y retrouve du centre vers l'extérieur :
- L'échelle télémétrique (de 0 à 20km ou de 0 à 12 miles sur les américains) basée sur la vitesse du son. Pour mémoire l'échelle télémétrique permet "d'apprécier la distance séparant l'observateur d'un phénomène se manifestant, d'une façon visible et audible. a la perception du signal optique, l'observateur met en marche l'aiguille du chronographe et l'arrête à la perception du son. Le nombre indiqué par l'aiguille sur l'échelle télémétrique représente la distance qui sépare l'observateur du phénomène" (manuel Valjoux).
- Les index des heures
- les index minutes
- L'échelle tachymétrique en spirale. Pour mémoire l'échelle tachymétrique permet de mesurer la vitesse d'un corps en mouvement .
- A 12h on retrouve aussi le compteur des minutes et à 6h le compteur des secondes
Bref, beaucoup de monde sur 34 mm !
Les aiguilles sont dans un état moyen (mais ellles sont là !). Elles présentent quelques traces de corrosion (très légère) mais surtout le luminova (qui n'en est pas) et la peinture ont été restaurés ou appliqués d'origine à la truelle. Elle vont donc être reconditionnées de A à Z. L'aiguille du chronographe viendra de mon stock et sera à priori rouge (il faut que je vérifie quelle était la couleur d'origine).
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Pierce Chronograph
14 novembre 2009
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14:46
Pour le mouvement, ce fut moins problématique puisque j'avais restauré un mouvement monopoussoir il ya quelques semaines. La photo ne lui rend pas totalement justice puisqu'il est plutot clean et que surtout il tourne très bien. Il est aussi nettement moins "sale" que la photo veut bien le montrer...
Pendant longtemps il n'a fonctionné "qu'à moitié" pour la simple et bonne raison que je disposais pas du joint de friction en caoutchouc. Pour mieux comprendre le problème voici quelques schémas.
Le joints est présent sur la tige de chono. Lorsqu'on enclenche le chrono, le joint vient "coller" au pignon central lui même relié par denture au reste du mouvement. Le pignon tourne donc en permanence et doit entraîner par frottement l'aiguille du chrono. Le système est ingénieux mais, comme déjà expliqué, il est fragile, compliqué à régler et dans le temps le joint à tendance à se déteriorer.
Pendant longtemps, j'ai essayé de re fabriquer ce joint à l'aide de micro emporte pièce de modéliste (Waldron) mais rien à faire... ça ne fonctionnait pas. La patience finissant toujours par payer j'ai pu trouver des joints (pas beaucoup !) chez Jacques à Paris... Et maintenant ça marche très bien !
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Pierce Chronograph
14 novembre 2009
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14:26
La restauration des Pierce 134 posent, en résumé succint, les problèmes suivants :
- Boitiers souvent en mauvais état
- Balancier et ancre souvent HS
- Joint de friction sec et donc HS
Les avantages sont par contre une certaine simplicité du mouvement qui ne le met pas à la porté du mega pro, ce qui je ne suis absolument pas... loin de là
Voici le dernier mouvement que j'ai reçu, trouvé pour pas très cher sur un site d'enchère bien connu. Outre sont prix il a, a première vu, plusieurs avantages : cadran et aiguilles présentent (sauf la centrale), boitier à peu près clean et surtout d'un type que je cherchais, balancier qui a l'air ok et poussoirs propres. Par contre toute la partie chrono est absente, ce qui ne me pose pas de problème car je dispose des pièces.
La realité est moins positive à l'arrivée du paquet... Le balancier en particulier est out et le boitier moins parfait que ce que je pensais...
Mon objectif est, à partir de mon stock, de realiser un mono poussoir à fond clipsé et parti supérieur "carré"-comme ici - et aiguille blanche. Bref, le remettre "historiquement" à neuf.
Première étape le boitier. Je garde de celui-ci la partie supérieur. La partie centrale (mono poussoir donc) provient de mon stock. Coup de bol, j'ai la couronne d'origine avec. Je n'ai pas de photo mais son état est bon car peu rayé et très mauvais car le chrome a disparu à 40%. Il est depuis quelques jours dans les mains d'un spécialiste qui m'a promis un re-chromage nickel pour une somme avoisinnant les 70 €... je croise les doigts... autant sur le prix que sur le résultat...
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Pierce Chronograph
14 novembre 2009
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13:31
Pour être plus "concret" voici un petit post sur la restauration d'un Pierce 134. Cela fait maintenant un certains temps que je récupère tout ce qui peux me passer sous la main concernant ces chronos à friction. Leur histoire n'est pas hyper connue et, outre le fait qu'ils disposent d'une calibre propre et d'une esthétique sympa, c'est ce qui fait leur charme à mes yeux.
Mais un peu d'histoire tout d'abord...
La Manufactures Montres & Chronographes Pierce S.A. s'établit en 1883 à Bienne, en Suisse. Dans le courant des années 20, suite à la faillite de ses fournisseurs, elle se tourne vers la réalisation de ses propres calibres.
Le plus célèbre est sans aucun doute le 134 traité ici. Il se distingue par plusieurs originalités techniques. S'il s'agit bien d'un calibre à roue à colonne, son fonctionnement se fait par friction. Traduit, cela veut dire que l'enclenchement de la trotteuse centrale se fait par le biais d'un joint en caoutchouc et non par une roue dentée plus classique.
Il faut reconnaître que la qualité de fabrication n'atteint pas le niveau de finesse de 13 lignes équivalents... On le trouve en bi et en mono poussoirs sans considération de rareté.
Ces particularités font aussi que le Pierce est à la fois un calibre fragile et compliqué à restaurer. Soit il faut en trouver un en bon état (cher et difficile à vérifier), soit prendre son temps et accumuler les pièces achetées à prix modiques à droite et à gauche. C'est ce que j'ai fait.
On notera aussi que les mouvement ne sont pas numérotés, à la différence des fonds de boîtes. Ces dernières ne sont pas ausssi sans poser problèmes. Etant un 13 lignes, le 134 a été emboîté dans des boites "larges" (40 mm sans couronnes et poussoirs) et plus petites (34mm). Ma préférence va a ces dernières...
Produit entre les années 30 et les années 50, les boîtes sont majoritairement en laiton chromé ce qui fait qu'elles sont pas en très bon état lorsqu'elles arrivent à nous... c'est là encore un problème mais les exceptions existent heureusement. D'après certains, mais je n'en ai pas la certitude absolu, il semble que les fonds vissés marquent la production d'après-guerre, tandis que les clipsés sont d'avant-guerre. Mon doute vient du fait que je dispose de fonds clipsés dont le numéro est bien supérieur à des fonds vissés... difficile à savoir.
Historiquement, les date de production sont inconnus mais on sait que le Pierce a été livré à l'armée britannique durant le second conflit mondial (je ne dispose pas cependant de fond Broad Arrow...) et qu'il fut le choix de la Caribbean Airways pour doter ses pilotes...
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Pierce Chronograph
5 novembre 2009
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Comme son nom l'indique il s'agit d'une pure montre "d'aéronef". Elle était montée sur la plupart des appareils militaires français de 1940. La date de production est estamptée au dos de la montre et celles qui datent d'avant 40 sont évidemment, en tout cas à mon goût, les plus intéressantes. Celle-ci date pile de 1940. Le remontage s'effectue par rotation de la couronne externe dans le sens des heures et le réglage en tirant cette même couronne.
Ces montres ne sont pas très difficile à trouver mais leur état est malheureusement extrêmement variable...
Il y a quelques années j'avais fait connaissance d'un fils de pilote qui, abattu en juin 40, avait gardé pendant longtemps la montre qu'il était allé récupérer sur l'épave de son Morane... avant qu'elle passe à la poubelle... dommage...
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Montres Aéro
2 novembre 2009
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19:57
C'est la première - et pas la dernière- montre militaire présentée ici.
Il s'agit d'une montre de la Wehrmacht, comme l'indique les initiales DH (Dienst Heer) gravées autour du numéro de série au dos, réalisée par la firme ARSA (Auguste Raymond S.A).
Elle répond à ce que l'on trouve sur beaucoup de montres de l'époque : simplicité du design, cadran noir, boitier chromé (en bon état ici, ce qui est plutôt rare), pompes fixes... Le mouvement est un très joli UNITAS 173 avec chatons dorés et discrètes côtes de Genève, bien signé ARSA.
La partie arrière porte le numéro de série qu'entourent les initiales DH et la mention "Stahlboden". La partie intérieure est légèrement perlée avec les initiales "G.R" profondément gravées. Leur signification est inconnue (certaines ARSA du même type ont les initiales "F.T"). Le scan permet de déceler des dates de révisions mais qui paraissent bien incompréhensibles, si ce n'est que la dernière semble indiquer 1966...
Le cadran est bien patiné, mais c’est finalement normal, avec index extrêmement discrets, d’un jaune pâle qui a plutôt bien vieilli même s’il est un peu passé.
Le plus dommage avec ces montres est qu’il est bien difficile d’en faire un historique. Elles ont été distribuées en très grand nombre et leur histoire est bien moins connue que celles, plus prestigieuses, de la Luftwaffe…
La plus grande référence sur le sujet reste sans aucun doute le livre de Konrad Knirim : http://www.knirim.de/
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Montres militaires
1 novembre 2009
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Plongeuses
1 novembre 2009
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Pierce Chronograph
1 novembre 2009
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20:44
Typique le genre de truc impossible mais que j'aime bien. Mouvement, cadran et aiguilles ont été trouvés pour quelques euros aux puces. La trotteuse était coincée dans le balancier !
Le mouvement est un AS 1287 de 10 lignes 1/2. Pour le moment seule la partie supérieure, qui était deja bien abimée, a été nettoyée. L'intérieur, qui a lui aussi pas mal de traces de rouille attendra... Il faut en effet que je
trouve un axe de trotteuse car il est cassé....
Le cadran est abimé sans être KO, idem pour les aiguilles dorés. Le plus dur sera sans doute de trouver un joli boitier une fois la restauration terminée.
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Classiques
1 novembre 2009
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19:08
Toujours une petite Lip
Trouvée en bien mauvais état lors d'un vide grenier. Le mouvement auto était totalement out mais j'ai réussit à en retrouver un pour 40 euros. Remontage, nettoyage et la voila ! J'aime beaucoup son boitier acier et sa couronne. Malheureusement le cadran est un petit peu abimé...
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Classiques