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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 23:00

2h2face.jpg

J’ai récemment fait l’acquisition d’un petit chronographe Venus 170 « 2Heuer2 » qu’il me parait vraiment intéressant de présenter ici, même s’il ne s’agit pas d’une restauration. Pendant longtemps ces chronos de la firme de St-Imier  ont suscité quelques débats : pourquoi 2heuer2, s’agit-il de fake hyper courant sur des venus 170, sont-ils militaires…?

adheuer.jpg

Une grosse partie du mystère a été levé par Jarl Fr. Rehn-Erichsen, qui s’occupe de l’excellentissime blog consacré aux Heuer vintage : http://classicheuers.blogspot.com. La plupart des informations que je relaye ici proviennent des éléments rassemblés par Jarl et que l’on peut retrouver de manière éparse sur la toile ainsi que de mes propres observations.

Que sont donc ces mystérieux chronos Venus 170 marqués « 2heuer2 » ?

Si il reste aujourd’hui beaucoup de zone d’ombre autour de ces chronographes Heuer, le pourquoi du comment du logo 2Heuer2 en particulier, on peut néanmoins tirer une ligne historique.

La publicité reproduite ici, découverte par Jarl, publiée en 1942 nous donne une réponse très claire. Ces chronographes  étaient l’entrée de gamme Heuer durant cette période (Référence 3249). Sachant que la firme d’Ed.Heuer a signé ses mouvements à partir de 1945, il s’agit donc d’une production contemporaine de la seconde guerre mondiale sans pour autant que l’on sache très précisément entre quelles dates ces chronos ont été produits.

Comme on peut le voir sur la publicité, ils étaient proposés en 42 pour la modique somme de 93 francs suisse…  S’il est difficile de faire un équivalent Euros actuels (si quelqu’un est capable je suis preneur) j’ose imaginer qu’il s’agissait d’un prix très abordable qui nous laisserait rêveur aujourd’hui.

Cette publicité prouve aussi directement que ces chronos ne sont en rien militaires contrairement à ce que l’on peut lire sur certaines pages (dès les premières interrogations des internautes, Konrad Knirim avec clairement dit que l’on avait affaire ici à des chronos « sports » et non militaires… Je rajouterais qu’il faut arrêter de croire qu’une montre est militaire parce qu’elle a un fond de cadran noir et semble dater des années 30/40 !).

Contrairement aux chronos Venus 170 de Breitling dont il doit exister à peu près autant de fake que d’originaux, ces chronos Heuer ne semblent (pour l’instant) pas avoir été trop bidouillés pour le moment (quoique certaines images en montre avec de nouveaux boîtiers ou de nouvelles aiguilles). Un grand tour sur la toile permet donc d’avoir un bel aperçu des différentes versions produites.

Il en ressort des caractéristiques assez claires, illustrées ici par celui en ma possession.2h2side.jpg

-         Boitier en laiton chromé (fragile) bi-poussoirs rectangulaire de 32mm de large (sans couronne) et 38mm de long. Ces boitiers sont, sauf erreur de ma part, des productions tout ce qu’il y a de plus standard et absolument pas spécifiques à Heuer. A peu près toutes les marques et sous-marques ayant utilisé des Venus 170 les ont utilisés. Il semble par contre que différents types de lunettes ont été utilisés par Heuer donnant un accès plus ou moins grand au cadran (voir les différents types de cadrans répertoriés). Le fond clipsé standard est en acier lisse à l’extérieur et bouchonné à l’intérieur. On retrouve estampé dans la partie inférieure le numéro de série de la montre (voir plus bas) et au centre l’inscription « Fond acier inoxydable ». Côté couronne il est difficile d’être catégorique, mais la pub de 1942 en présente une identique à la mienne (crans profond avec côtés arrondis et relativement épaisse) mais il semble que de plus fine aient aussi été montées.

Jarl, dans un post sur Chronocentric, signal l’existence d’une version avec boitier à cornes fine. Son utilisation est possible mais je pencherais dans ce cas pour un remboitage.

  

 

2h2fond 

 

-         Mouvement. Il s’agit d’un Venus 170 non signé, Heuer ne signant ses mouvements  qu’à partir de 1945. Tous les mouvements observés sur ces chronos présentent cependant la caractéristique commune d’avoir des côtes de Genève identiques et relativement espacées. C’est particulièrement visible sur le pont.

 

 

 

 

 

2h2venus.jpg

 

Cadrans. C’est là où l’affaire se corse car plusieurs type de cadrans ont été réalisés par Heuer avec pour caractéristiques communes : la présence du logo « 2Heuer2 », compteur minutes à 12h, compteur secondes à 6h (un Venus 170 quoi…). Impossible de dire en l’état actuel des connaissances si ces différents cadrans correspondent à des références distinctes ou à une série de production précise…  Au total nous avons pu en identifier cinq types sur la toile (toute personne désirant qu’une image soit retirée peut m’envoyer un mail cela sera fait immédiatement  - All  the pictures here were found on the web exept pictures of my own 2Heuer2, if you are the author of one of them I can remove it asap if you email me).

 

Type simple

Sans doute le plus courant :  sans les échelles tachymétrique et télémétrique. Aiguilles droites et luminescentes, index luminescent. Existe aussi en aiguilles pleines. Numéros de série vus : 104352, 45462, 46710

2h2photo2

 

Type 2 (la dénomination est perso...)

Présence unique de l’échelle tachymétrique en spirale. Aiguille droite. On note le boitier à anses fine (remboitage ?)

2h2photo3

 

 

Type 3

Echelle télémétrique extérieure superposée aux compteurs, chemin de fer secondes, index, échelle tachymétrique en spirale

2h2photo4

 

Type 4

Correspond à la publicité Heuer de 1942 (ref. Heuer 3249) 

De l'extérieur vers l'intérieur : chemin de fer pour l'échelle tachymétrique (graduée de manière progressive), échelle télémétrique avec chiffre vers l'extérieur et échelle des secondes. Les trois graduations se superposent aux compteurs minutes et secondes. Les index (2,3,4,8,9 et 10) à l'interieur de l'échelle des secondes.

La publicité Heuer présente des aiguilles pleines, mais les droites luminescentes sont aussi montées.

 

2h2photo1

 

 

Type 5 (de ma collection)

Numéro de série 104727

Echelle tachymetrique à l'extérieur, échelle seconde avec chiffres vers l'intérieur. Index d'heure. Chemin de fer télémétrique. Les trois échelles sont superposées aux compteurs secondes et minutes.

 

2h2face

 

 

Si cette série de chrono Heuer est maintenant bien identifiée (et donc bien existante !!), il reste néanmoins plusieurs zones d’ombres à leur sujet. Personne n'est aujourd'hui capable d'expliquer pourquoi cette série d'entrée de gamme sur Venus 170 est la seule et unique chez Heuer à porter ce fameux logo 2heuer2. C'est sans doute le point le plus embêtant aujourd'hui... Autre point étonnant, ces montres portant deux types de numéros de série, une première en 10XXXX (plus bas connu 102645, plus haut 104727) et une seconde en 4XXX (seules deux unités connues 45462 et 46710, recensées par Jarl).

Il serait enfin intéressant de savoir si chacun des cadrans correspond à une référence précise mais surtout d'avoir les dates et les volumes de production de ces chronographes 2Heuer2.

A priori plusieurs personnes ont déjà interrogé à Heuer à ce sujet, mais aucune réponse n'a été donnée... Donc si un community manager de la marque tombe par hasard sur ce post....

En espérant avoir un peu fait avancer le schmillblik... Evidemement toute personne ayant quelques détails à ajouter ou des numéros de série à offrir est la bienvenue !

If a community manager from Heuer read this post, we have some questions around this 2Heuer2 series... May be some archives could tell us how much were produced and when, if the differents dials means different catalogue reference and at least why two serial type exists ? Best regard :-)

 

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 22:37

Après ce calembour lamentable en guise de titre, tentons (pourquoi Titus... ok j'arrête...) d'être un peu plus sérieux...

Voici comment peut débuter une restauration... Un peu au pif j'ai fait l'achat d'un lot de pièces de chrono avec un cadran qui avait vaguement l'air en bon état. Pour être tout a fait honnête mon enchère était tellement basse que je n'imaginais pas gagner... Ce fut pourtant le cas.  A la réception, et ben super bonne surprise (faut bien que ça arrive de temps en temps, j'ai tellement acheté de trucs que j'imaginais corrects et qui étaient en réalité de sombres daubes...) ! Tout ce qu'il faut pour faire un beau chrono Titus. Pas mal de pièces du mouvement Landeron 48 (avec côtes de Genève) et surtout le pont signé, un cadran en excellent état et les aiguilles en acier bleui à rhabiller !

Ponpon sur le bachi, je dispose de pas mal de pièces de Landeron 48 (faut dire que c'est quand même pas le calibre le plus classieux de la planète mais bon...) et surtout d'un boîtier chromé d'époque à poussoirs rectangulaire neuf de stock qui mérite simplement un très très léger polissage (on dirait de l'acier brossé...). En fait le vrai plaisir c'est que j'ai tout en main pour commencer, ce qui arrive quasi jamais...

Mon obession récente portait plus sur un breitling Venus 170 à refaire (proprement, pas façon fake comme on en voit partout...) mais j'ai loupé le coche à plusieurs reprises c'est donc avec plaisir que je vais me coller à ce chantier Titus.

Suite au prochain épisode !

P.S : Les aiguilles de la certina sont chez l'horloger pour remontage sur le calibre, j'espère pouvoir en avoir des images bientot.

 

 piecestitus

 

 tituscadr

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 16:39

Vous pouvez dorénavant suivre Chronovintage et être au courant des mises à jours (qui j'espère seront plus régulières d'ici peu) via Facebook en cliquant ici

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 13:48

A la demande d'un ami, j'attaque la restauration des aiguilles du chronographe Certina Chronolympic DS-2 de son père. La montre date de 1973 et la mécanique est un Valjoux 234.
Comme on peut le voir, une bonne partie de la peinture a disparue et il y a des résidus de rouille sur toute les aiguilles. Assez bizarrement, l'aiguille du chrono est en acier naturelle, bleuie très foncé (genre bleu marine) alors que sur la plupart des modèles d'époque observés, elle est Day-Glo (orange fluo quoi).
Les aiguilles heures et minutes sont ivoires sur le dessus (blanc très légèrement cassé), l'index extérieur étant rempli de noir mat, celui intérieur noir brillant... tout cela en apparence car en fait et après analyse de (très) près il s'avère que la montre avait pris l'humidité. Résultats : le luminova de la partie externe des aiguilles a viré au noir mat et le Day-glo a disparu mais était bien là.
Les étapes de restauration vont être simples :
- décapage (au rasoir au départ pour récupérer des échantillons de peinture) au decap four
- rinçage et polissage à l'essence pour éliminer les résidus de rouille
- Peinture (c'est évidemment la partie la plus coton !)

Aller hop suite au prochain épisode !!
(Spéciale dédicace : Panique pas ma roupette ça va bien se passer !)


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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 23:21

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Et voilà !
Après quelques mois d'efforts, le second Pierce 134, cette fois monopoussoir est terminé ! Enfin !
Pour résumer :
- Mouvement, aiguilles et nettoyage par les soins de la maison ma pomme
- Boitier (partie centrale) rechromé par Artplating. J'ai été étonné, mais en arrivant chez moi, le chromage avait sauté à certains petits endroit. Au départ un tantinet chafoin, d'autant que le boulot était plus que parfait au demeurant sur l'ensemble, je m'y suis finalement très bien fait car quelques chose de trop clean aurait contrasté de manière trop radicale avec le reste de la montre... Et quand je pense à l'état du boitier d'origine...
- Poussoir neuf provenant d'un autre boitier de Pierce (c'est la plaie à trouver car c'est un poussoir vissé... par très courant...)
- Bracelet en veau évidemment ABP... je ne pouvait que me l'offir à l'aune des efforts consentis...

Je rajouterais qu'on pourra trouver les aiguilles de chrono et d'index un peu trop "blanches"... je suis d'accord... mais elles vont se patiner avec le temps et mieux s'accorder avec le reste... j'ai pas eu le courage de les refaire pour être honnête  (elles avaient dèjà eu droit à deux séance de peinture/décapage...).
Je me suis aussi longuement tâté la nouille pour faire l'aiguille de chrono en rouge, mais, je m'en suis tenu au modèle originale c'est à dire tout blanc ! Moi et le respect historique...
Je dois reconnaître que je suis assez content de cette seconde restauration car je reste tout à fait novice. Je suis surtout content que le mouvement, fait à partir de trois épaves, tienne l'heure et que le chrono marche impec.
Maintenant je peux comprendre que certains puristes hurleront sûrement sur certains détails et toutes les remarques constructives sont off course bienvenues !

Il est indiscutable que les moyens engagés sont sans doute loin de la valeur réel de ce 134 Pierce, mais j'ai pris un immense plaisir à le réaliser... et honnêtement pour moi cela n'a aucun prix !

La suite bientôt je l'espère avec un Venus 170 à priori !

Et au fait, Meilleurs voeux à tous le monde !

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 18:11

Comme expliqué, la partie centrale du boitier est partie en restauration chez un as du domaine alias Artplating.
Je dois confesser ne pas encore être en possession du boitier, mais voici déjà les étapes du travail effectué dessus.
C'est un régal et j'ai vraiment hâte de l'avoir entre les mains !
Pour en rajouter je dirais aussi que le devis était très doux, la communication plus que parfaite et les délais défiant toutes conccurence !
Bref, je ne peux QUE recommander cet artisan !
Mais passons au step by step... avec commentaire du travailleur mais avant,  jetez un oeil dans les post précédent histoire de vous remémorez l'état orginal...

"Premièrement, retrait du chrome existant par stripping électrochimique et polissage manuel, on a donc le laiton à nu"


"On peut passer au cuivrage qui sera suivi d'un polissage"


"la phase de nickelage qui supportera le chrome"


" Puis le chromage sans oublier le remontoir, la belle sera prête à être remontée après un polissage manuel..."



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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 23:03

Un peu d'histoire (anecdotique) en attendant l'arrivée du boîtier !
En découvrant le manuel " Sur la théorie d'horlogerie et les montres d'aviation" de l'école des mécaniciens de l'Armée de l'air de Rochefort (publié en 1949) j'ai été extrêmement surpris de découvrir un chrono Pierce référencés sous le nom de "Montre Bracelet MK I", ce qui devait être sa désignation technique dans la Royal Air Force.
Autre point intéressant, il est indiqué qu'il s'agit de la série 6 E-357... A vrai dire je vois trop à quoi cela peut correspondre si ce n'est le numéro officiel britannique (genre commande en fait). Par contre la série correspond sans doute à la description précise donnée :
- monopoussoir
- cadran argenté mat à double échelle (courant sur les Pierce)
- aiguilles acier bleui
- Boitier en acier inoxydable et étanche. Ce point est important car il désigne clairement un boitier monobloc, plutot très rare en inoxydable, et à fond vissé. Impossible par contre de dire s'il s'agit d'un boitier large ou petit.
Si l'on s'en tient au croquis donné, je rajouterais : poussoir réctangulaire et couronne type "avia" (appelation perso !) en bourgeon comme on en trouve sur certains chronos de la Luftwaffe.

Les deux autres montres référencées sont la Longines Weems (que le traducteur a carrément loupé... puisqu'il écrit Weenes) alias Mark VII A et la Mark VIII qui est doté d'un calibre Waltham 18 rubis (la A-11 version british ?).
Si ces montres sont traitées dans ce manuel... elles n'ont pourtant jamais (sauf erreur de ma part) jamais été en dotation dans l'Armée de l'air française !

Le descriptif inclus les essais et la tolérance à avoir mais on y reviendra... comme sur le reste de ce passionnant Manuel d'ailleurs !



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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 20:47

Voici les pièces du boitier qui sont parti "à la retape" chez un spécialiste du genre. La partie supérieure et le fond sont en acier et en excellent état. Aucun travail (ou presque) à faire dessus. C'est autre chose pour la partie centrale dont le laiton chromé (comme souvent à l'époque sur ces pièces) marque bien le nombre des années. Le chrome a disparu de partout et les rayures et autres pétouilles (très accentuées par la macro) vont nécessiter un bon polissage. La couronne est d'origine et va aussi retrouver une seconde jeunesse !
Maintenant il ne reste plus qu'à attendre le retour de l'atelier d'ici une bonne quinzaine de jour je pense....




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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:11
Et voilou c'est parti !
Une fois les aiguilles bien nettoyées et dégraissées, les fixer au mieux. La solution Rodico plus cure-dents me parait la meilleure. Pardon pour les photos, pour le coup c'est un peu fait à l'arrache...



Voici la tambouille maison. C'est tout ce qu'il y a de plus empirique donc si certains pros veulent me taper dessus pas impossible qu'ils aient raison !
Ceci dit je trouve que cela marche pas mal. J'aurais pu utiliser du Luminova pur, mais je trouve le résultat trop clean et souvent en désaccord avec la patine générale de la montre (cf. Pierce déjà restauré). J'utilise ici une méthode déjà expérimenté sur la Lip T 18 qui permet de réaliser une patine artificielle mais plus agréable.
L'histoire aurait voulu que j'utilise du blanc pur mais il aurait été beaucoup trop "clinquant" par rapport aux index du cadran.

La tambouille c'est donc :
- De la peinture blanche (émail ou enamel en english... en fait ni plus ni moins que de la peinture pour maquette blanc mat. Ref. Humbrol 34)
- Des pigments jaunes clairs (ref. Beach Sand P030 Mig Productions). Il s'agit là encore de matériel maquettiste. Ces pigments sont les plus fins du marchés. Mélangés à la peinture blanche en petite quantité, il vont lui donner une très légère patine.
- un vernis tenseur Bergeon, celui là même qu'on mélange au luminova. Il rend la texture plus pateuse, donc plus simple à appliquer et va tendre un peu le mélange. Si c'est trop épais... faut diluer...

Comme en cuisine l'important c'est de bien mélanger la pâte pour qu'elle soit le plus homogène possible.



Après... il reste à appliquer. Surtout ne pas utiliser de pinceau ça en mettrait de partout. Prendre un pique huile par exemple (propre... pas plein d'huile...) et simplement tirer la goutte appliquer à la base de l'aiguille, ça doit venir tout seul. Attendre une dizaine de minute et recommencer pour bien densifier. Il suffit de faire pareil avec les petites aiguilles mais avec un "applicateur" plus petit.
Honnêtement ça n'a rien de compliquer.
Après faut laisser sécher et demain on monte !






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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 18:59

Pas la peine de le dire... faut être délicat. Ma méthode est empirique et pourra peut être faire hurler certains pro. Pour moi elle marche donc bon...

Dans un premier temps j'ai laissé tremper mes quatre aiguille dans de l'essence C avant de les frotter légèrement avec un pinceau et un stylo à fibre (léger léger...) pour éliminer dans la mesure du possible l'oxydation.
Re trempage dans l'essence pour éliminer les résidus.
Les traces de peinture/Luminova sont éliminer à l'aiguille et à la lame de rasoir avec évidemment une bonne grosse loupe. Faut vraiment y aller mollo car plus ça va plus les aiguilles sont fragiles.
Pour les deux petites, la peinture partait toute seule ce qui a évité un passage au décap'four. Une fois le tout à peu près propre (je n'ai pas insisté au maximum pour leur garder un minimum de patine), je les ai frotté touuuuuuutttt doucement sur du caoutchouc pour leur redonner leur bleu brillant (peu visible sur la photo qui est d'ailleurs un scan).
Lorsqu'on obtient ce que l'on veut... on arrête et on attaque le remplissage.

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