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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 20:27

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Ouf ! Revoilou un nouveau post après (presque) une année bien chargée...

Pour la petite histoire cela faisait longtemps que je cherchais un chrono vintage Breitling, et ce sans me ruiner... et surtout en ne tombant pas sur un franken, ceux-ci courant les rues en pagailles sur les Breit' de ces années là....

 C'est en particulier vrai sur les Venus 170 puisqu'à l'époque ces mouvements n'étaient pas systématiquement signés mais c'est une autre histoire...

MG 7207

 

Bref, je restais sur ma faim jusqu'à tomber sur celui-ci qui avait l'air "dans son jus"... Et le fait est qu'il l'est en plein !

Il s'agit donc d'un Breitling "Premier" de 1945 (d'après son numéro de série) type 790 montant le très classique mais ô combien sympathique Venus 175 à colonne, bi-compax et signé.

Les archives Breitling ne sont pas très faciles à obtenir mais il fait peu de doute que ce type de chrono était un milieu/début de gamme à une époque ou la marque dispose d'un très large catalogue et commence à mettre en valeur ses fleurons, tels les premiers Chronomat (1942).


MG 7242

Pour la petite histoire, le modèle "Premier" est appparu au catalogue Breitling dans les années 30 et y est resté jusque dans les années 60. La signature est aussi apparu sous des modèles tri-compax et des montres classiques. Entre 96 et 99 Bretling a réalisé un réédition limité (5000 pièces) de chronos "Premier" dotés du Calibre Breitling B40 (en realité un ETA 2892 avec le module chrono de Kelek)

 

MG 7189

 

Précisement il s'agit donc ici d'un 790 de 1945, numéro gravé sur le fond, sous le numéro de série. Ce point est intéressant car en fouillant sur le web il permet de bien déterminer le type auquel on a à faire et donc la correspondance de ses caractéristiques (boitier, cadran, aiguilles...). Ceci plus le numéro de série, cela évite de s'encanailler avec un fake ... 

Le boitier est tout acier (c'est comme le Port salut c'est marqué dessus) et théoriquement "Waterproof", mais je ne me risquerais pas à un test...

 

MG 7208

 

Le cadran est d'un simplicité biblique avec la règle extérieure comportant la comptabilisation secondes à l'intérieur et le tachymètre (assez peu visible d'ailleurs)à l'extérieur. L'ensemble des typos sont noires et fine avec du tritium sur les heures. Le logo Breitling est fin et surmonte la mention "PREMIER" en majuscule. Le logo d'apoque étant particulièrement difficile à copier c'est aussi un bon moyen d'identifier une contrefaçon...

Le cadran est 100% dans son jus ce qui explique sa patine, peut-être un peu trop marquée (elle beaucoup plus visible sur les photos qu'en réalité). De même, les aiguilles en acier bleuie (sans doute superbes à l'origine) portent quelques traces de rouille... Les refaire et trouver un cadran "clean" serait relativement aisé mais j'ai pris le parti de le laisser parfaitement "d'époque". Enfin, la couronne est elle aussi signée.

 

MG 7211

Bref, c'est typiquement le genre de pièce vintage belle à tous les égards mais dont la sobriété fait qu'on peut encore les trouver à des prix raisonnables (enfin quoi que....). Ceci dit, si un modèle de ce genre vous tente faites très attention à ce que vous acheter... ça reste Breitling avec le prix qui va avec (re-quoique) et à ce compte autant se retrouver avec une "vrai pièce" complète et d'époque...

 

J'dis ça j'dis rien.....

 

MG 7215

 

.  

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:02

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En arrivant au Marché au puces de San Telmo je ne savais pas réellement à quoi m’attendre, si ce n’est par les quelques échanges effectués sur des forums bien connus. J’étais d’autant plus circonspect que j’avais douze plombes de vols dans les pattes (et vu le confort tout en étroitesse et en amabilité proposé par les 747 millesimés d’Aerolineas, c’est pas vraiment du figuré) ainsi qu’ un décalage horaire certains. Bref, je suis (« on » est car je suis accompagné, c’est mon voyage de nonoss comme dit le boucher) arrivé sur zone à 14h local time soit rien de moins que 18h heures à l’horloge causante parisienne. C’est pas grand-chose mais ça pèse sur la clairvoyance. Bref.

La rumeur foreumeuse (rien à voir avec la station de ski) disait en substance qu’on trouve des choses à San Telmo mais que le broc Argentin s’il est aimable n’en sait pas moins ce qu’il expose aux yeux curieux du touriste tongué (ce qui n’était pas mon cas).

IMG_0483.jpgC’est effectivement vrai, mais, force est de reconnaître qu’on y trouve surtout et d’abord beaucoup de choses et de tous les genres.   Je m’explique (de bain car à l’heure où j’écris je suis au  bord d’une piscine). Contrairement à la France où le marchand d’ancien tient souvent à faire cossue à grand coup de Rolex, Jaeger ou autres Omega en état nickel chrome passé au polish, l’argentin, pas bégeul, est ouvert à tout. Résultat, c’est un vrai plaisir de découvrir au gré des stands, plus d’une dizaine proposant des tocantes,  de tout, dans tous les états et donc finalement à tous les prix.

Dans l’ensemble, peu, voir pas de marques « top score » en vitrine, la plus belle pièce vue étant (à mon goût qui vaut ce qu’il vaut) un petit chrono Omega 50’ proposé pour 1300 USD, ce qui vu son état (pas clean) m’ait apparu plutôt cher. Sinon, beaucoup de Longines ou Tissot à des prix aussi variables que le port du soutient gorges dans le pays. Le plus intéressant, et du coup ce qu’on trouve de moins en moins en France en tout cas en aussi grand nombre, c’est la très grande quantité de sous marques ou marques inconnues qui sont pour le coup proposées à des prix super honnêtes. J’ai entres autres pu voir deux très jolies Delabana pour tout au plus 70€ et divers design très jolis à des douloureuses du même tampon. En bref, il y a là sans doute de quoi se faire plaisir sans trop se ruiner. C’est d’autant plus vraie que la plupart du matos proposé est dans on jus total. Dans la même idée, il est évident qu’il y a des bidouilles mais celles-ci sont tellement énorme qu’il parait difficile de se faire berner (j’ai noté rapidement des changements d’aiguilles ou des cadrans Omega refaient à la truelle). 

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 Bref, en résumé, pour faire synthétique, rapidement et sans circonvolution, le marché vaut vraiment le coup d’œil et l’amateur averti (qui en vaut évidemment deux) en recherche d’un peu d’originalité, de restaurations simples ou de trucs marqués 70  et pas du coup de fusil du siècle trouvera son bonheur dans ce marché qui comporte par ailleurs plusieurs annexes.

Perso, je n’ai rien acheté (…encore que… j’y retourne dans 15 jours et je dois reconnaître qu’une petite, simplement nommé « AERO », me fait de l’œil) si ce n’est d’autres trucs pas cher du tout (une photo dédicacé de Fangio et desk plane de Gloster Meteor en alu).

En guise de conclusion, je dirais aussi que deux trucs m’ont particulièrement fait bisquer (de homard off course) : primo un stand incroyable proposant toutes sortes de machines manuelles Berkel vintages à découper la charcuterie. Soient restaurées soient dans leur jus,  elles étaient toutes plus superbes les unes que les autres… avec des prix entres 2000 et 5000 Dollars !!!  un vrai kiff d’amat’ de Jambon quatre étoiles et de saucisse de compet’ … je vous le dis entre nous et discrètement because se pâmer devant de tels engins peut vous faire passer pour un cinglé. Secundo, une super tôle à liquette, nommée Balthazar, qui a le bon goût d’exposer une Ducatti vintage en vitrine mais surtout le chic de faire des chemises d’un classique tellement chouette que lorsqu’on en trouve dans nos contrées on perd un bras (ce qui quand on achète ce genre d’ustensile de bureau est une chouillette handicapant). Béarnaise sur la côte de bœuf (ou cerise sur le pudding pour les honnêtes gens) elles sont en coton du Pérou et surtout à un prix défiant toute concurrence.

Sur ce…

  IMG_0430.jpg

 

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 20:26

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Et voilà une petite Longines qui ne manque pas d’air. A première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une montre militaire mais, malgré une certaine parenté avec les Longines DH, nous sommes bien face à une montre tout ce qu’il y a de plus civile.

Grâce aux archives Longines, il a été possible de déterminer qu’elle a été facturée à la Maison Terrasse, alors agents LONGINES pour la Suède et la Norvège, le 25 octobre 1946. On ne connaît évidemment pas la suite de son parcours si ce n’est que je l’ai acheté en Autriche… et qu’elle est maintenant en France !

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Son mouvement 27M (M pour Mince) n°7061056 permet de la dater à 1945. Le mouvement en question, anglé et très finement réalisé, est produit par la manufacture à partir de 1944. Ses caractéristiques sont assez simples : 27mm de diamètre, 3,2mm d’épaisseur, 15 rubis et une fréquence de 18000 A/h. Il s’inscrit dans un boîtier acier fin et arrondis ce qui en fait une montre particulièrement légère et discrète avec un diamètre de 33mm sans la couronne.

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L’intérieur du dos est bouchonné et comporte les inscriptions « Longines Acier Inox » non alignées. La notre, et cela justifie l’excellent état du mouvement, comporte un nombre extrêmement conséquent de gravure de révision (au moins cinq ! la dernière semblant datée de 1973). Sur la partie extérieure on retrouve le numéro de lot (ici 50), numéro qui doit obligatoirement se retrouver sur l’une des anses du boîtier. Le numéro de série, ici 23244, est lui aussi estampé. Chaque numéro de mouvement correspond dans les archives Longines à un numéro de lot et un numéro de série. Ici, et selon les informations fournies, tout colle !

Le seule défaut de ce petit achat est que les aiguilles ont été refaites de manière un peu trop propre (au luminova clinquant quoi). Le cadran noir, est impeccable malgré une légère patine. Bref, une jolie vintage purs jus ! fond

 

A simple Longines from the cold…

Here is a small and nice Longines. At first sight, and because she looks like DH Longines, we can think that it’s a military one but not at all. From Longines archives, this watch was sell to Terasse company October 25th 1946. Terrasse was the official retailer for Longines in Sweden and Norway.

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She has a 27M (M for mince, thine in French) calibre wich caractéristcs are : 27mm in diameter, 3,2mm high, 15 jewels and 18000 A/h frequencie.  Our number is 7061056, this indicate a 1945 production.

This calibre is enclosed in a very nice and rounded steel case wich is 33mm without crown. 

 

The backside, also in steel, have two numbers : “50” indicate the production batch -this number have to be repeated on the cas- 23244 wich is the serial number. All of this number have to fit with with the calibre serial, and here it is good !

At the end it’s a nice and sweet watch for a nice price. The only default I can find are the reworked hands with “flashy” luminova…

I would like to thanks Martin, administrator of MWR forum, and Longines Archives & documentations who help me to have a clear view about the history of this small watch. Big thanks ;-)   

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For thus who want to date their Longines, here his the link between years of production and caliber serial number Poude production : http://www.thewatchguy.com/pages/LONGINESSERIAL.html

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 00:46

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Pour parler clair, Angélus n’a peut-être pas laissé une trace à la hauteur de son histoire dans l’histoire des toquantes.

La fabrique d’horlogerie Angélus est fondée modestement en 1891 par les frères Stolz et prend place au Locle. L’entreprise  vivote pendant une grosse dizaine d’année jusqu’à ce que les trois frères décident de réaliser leurs propres calibres et d’assurer eux-mêmes la fabrication avec une spécialisation dans les chronographes et les montres à répétitions.

Très rapidement le succès pointe son nez, Angélus remportant plusieurs prix jusqu’à l’aube du premier conflit mondial. Avec la disparition progressive des montres à répétitions, la manufacture se lance réellement dans les chronographes avec l’apparition en 1925 de son premier chronographe Bracelet.

 

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En 1942, Angélus innove en sortant le Chronodato (cal. 217)  sur base de son calibre 215, l’un des tout premier chronographe intégrant la date (aiguille), le jour et le mois (dans deux guichets). EN 1948, c’est la sorti du Chrono-Datolux (Cal. 250) proposant date, jour et phase de lune. La Manufacture rivalise alors largement avec les autres acteurs réputés du marché : Heuer, Breitling, Universal… Ses mouvements sont reconnus pour leurs qualités, leurs finitions et évidemment leur justesse. On notera, par contre, un design global peut-être inférieur aux autres marques. Le fond et la forme…

Malgré la qualité reconnue de ses fabrications, et n’ayant pas pris le virage de l’automatique, Angélus cessera finalement d’exister dans les années 70.

 

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Soyons honnête, l’Angélus présentée ici est bien loin d’être le plus chouette de la gamme. Son intérêt réside principalement dans son Calibre 215. C’est en effet grâce à lui que la marque a pris un certain intérêt auprès des collectionneurs depuis quelques temps (en clair les prix grimpent). Pourquoi ? Tout simplement parce que Panerai a racheté (pour la modique somme de 85 000 Euros) chez Christie’s en 2005 l’unique prototype de l’extraordinaire  Mare Nostrum de 1943. Or, le dit prototype qui ne fut jamais terminé et destiné aux officiers de pont de la Marine italienne, était justement équipé du Calibre 215 d’Angélus. Quand on connaît les exigences de Panerai à l’époque en matière d’efficacité, il s’agit là d’une preuve direct de l’excellence des mouvements Angélus… pour ses montres classiques le fabricant Italien utilisait Rolex…

 

Pour tout dire, ce chrono était mon premier achat dans le domaine des montres et je me suis jeté dessus un peu au pif surtout séduit par son cadran noir et…. son prix (pas plus de 300 pions). Evidemment je n’avais fait attention à rien… même si le temps passant ce ne fut pas une mauvaise affaire. Le pont signé a disparu, la couronne est neuve et surtout le boîtier est très bizarre. De couleur argent/or, je n’ai pas réussi à en déterminer la matière… et impossible de dire s’il est d’origine. Le dos n’est pas signé alors que cela devrait être le cas et il semble avoir été fondu plutôt qu’usiné, comme on peut le voir sur les photos. Le cadran a souffert et comme le mouvement a été manipulé par un bourrain notoire.

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Le mouvement justement… Il s’agit donc d’un calibre 215 Angélus 14 lignes à roue à colonne produit à partir de 1942. On le retrouve sur les Angélus 500, 523, 524, 532, 533, 543, 557 et 563. Vu la multiplicité des boîtiers, cadrans et aiguilles chez le fabricant il apparaît impossible de dire de quel modèle il s’agit ici. Seule chose sûre il doit s’agir d’un type « classique » car le mouvement ne bénéficie que de peu de finitions. Malheureusement pour moi une des excentriques est brisée mais cela ne semble changer en rien son fonctionnement.

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Dernier détail, il semble que les Angélus n’ont jamais été livré aux alliées ou allemandes durant la guerre. Seuls Panerai s’étant servi des mouvement. Récemment on a pu apercevoir sur la toile un Angélus signé au dos L.E ce qui signifierait selon le vendeur Légi Erő, c'est-à-dire Armée de l’Air en Hongrois. Malgré nos recherches, rien ne tendrait cependant à prouver que l’aviation hongroise a touché ces chronos officiellement…

Histoire et nomenclature des Calibres Angélus :  http://www.invenitetfecit.com/fabricants/page-Angelus.html

  

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 00:58

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Avant d’attaquer, bientôt j’espère, la resto d’un chrono Breitling avec Venus 170 (et plein d’autre trucs) un nouveau petit détour historique vers une jolie montre militaire (une fois de plus, ça va devenir lourdingue…) franco-allemande.

 Avant d’être la (très) belle firme actuelle de l’excellent Jörg Schauer, Stowa fut une marque reconnue et avec une histoire pas inintéressante.

Elle fut fondée en 1927 par Walter Storz à Hornberg en Allemagne et son nom vient très simplement des trois premières lettres de son nom et des deux premières de son prénom. Bête comme choux.  A partir de 1935, vu le succès de ses premières créations, Walter créée sa propre manufacture puis sa propre (petite) usine à Pforzheim en 1938. Ses montres sont marquées par leurs excellentes qualités techniques mais aussi par un design épuré, Stowa étant particulièrement influencé par le Bahaus. Il en résulte des réalisations simples, avec, entres autres, de magnifiques travaux sur la simplicité typographique.

Durant la guerre, la manufacture produit évidemment pour l’appareil militaire du Reich, fournissant en particulier la Luftwaffe en montres de navigation (à ne pas confondre avec les chronos).

Le 23 février 1945 l’usine est détruite par bombardement mais rapidement reconstruite… Après guerre, Stowa continuera à produire des montres et sera marquée par l’entrée de Werner Storz, le fils de Walter, qui va assurer la direction de l’entreprise avant de la céder à Jörg Schauer. Créateur et designer réputé, celui-ci s’attache actuellement à faire de Stowa une « belle » marque dans la complète continuation de son histoire. C’est ainsi qu’il propose des designs très inspirés des modèles des années 30 et 40 sur des bases techniques modernes.

 

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Les Stowa françaises

Si au lendemain de la guerre, l’Allemagne doit des réparations de guerre aux différents pays vainqueurs, celles-ci prennent des formes un peu spéciales. Pour les gouvernements occidentaux (le cas Russe est à part) il s’agit de ne pas renouveler les erreurs du traité de Versailles de 1918 et donc de demander aux allemands des espèces sonnantes et trébuchantes ou des matières premières. Au contraire, la priorité est à la reconstruction d’un pays en ruine au propre comme au figuré. Il faut aussi faire redémarrer l’outil industriel au plus vite…

En France, la situation n’est pas très brillante non plus et les ressources sont rares et le principal des ressources ne va certainement pas au rééquipement d’une armée qui se prépare à mener un guerre lointaine, celle d’Indochine.

C’est dans ce cadre que la firme de Walter Storz va fournir quelques milliers de montres (le nombre exact est inconnu) à l’armée française dans le cadre des réparations de guerre. Un moyen comme un autre de se fournir côté français tout en faisant redémarrer l’usine allemande. C’est la fameuse Stowa que nous traitons ici.

La date exacte des livraisons à l’Armée française est impossible à déterminer mais semble être aux alentours de 1950. Très vraisemblablement ces montres ont été distribuées en dotation mais à qui précisément ? C’est absolument impossible à dire. Il semble néanmoins quasi certains (mais tant q’un document d’archive ne le démontrera pas…) que quelques unes d’entres elles ont rejoint l’Indochine avec le corps expéditionnaire français.

 

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Il me parait important de faire ici une petite digression importante. Tout au plus Stowa a fabriqué 2500 montres pour l’armée française, on ne peut donc en aucun cas dire ou affirmer qu’il s’agit de « LA » montre de l’armée française en Indo vu le nombre d’hommes envoyés là bas ! Il s’agit par contre d’une des seules montres de l’époque dûment estampillée « Armée Française » (cas des montres aéro à part off course). Ca change tout. Le fait que beaucoup soient encore disponibles aujourd’hui quasi NOS et sortant des domaines prouve par ailleurs que toutes, loin s’en faut, n’ont pas été envoyé « dans l’Empire » comme on disait à l’époque. Par ailleurs il suffit de compulser quelques (bonnes) photos de l’époque pour se rendre comptes que légionnaires, paras et autres marins avaient à peu près tout ce qu’on peu imaginer au poignet et ce d’autant que les conditions climatiques donnaient aux montres un temps de vie plutôt restreint…

Le nombre exact de Stowa livrées à l’armée française s’élève vraisemblablement à « environ » 2500 exemplaires (le numéro le plus haut relevé est 2127), et il en existe deux types qui se différencient par un mouvement 16 puis 17 rubis Durowe ainsi que par quelques détails extérieures.

1ère série, 16 rubis, n°1 à ?  (dont celle présentée ici) : aiguilles heures et minutes droites. Trotteuse fine rouge avec bulble  à l’extrémité.  Le fond est gravé en rond sur la partie la plus extérieure « Animagnetic – Stainless stell back –waterproof » . Au centre on retrouve l’estampage « ARMEE FRANCAISE » et le numéro de série.

Sur le cadran, à 6 heures, il est inscrit « Stossgesichert » (antichoc en gros) et en dessous « 16 rubis ». Il existe cependant des exemplaires où ces deux inscriptions sont inversées, l’une en haut l’autre en bas. In fine, le mouvement est un Durowe 16 rubis, dorée, mais que je n’ai pas réussit à identifier précisément.

 

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2ème série, 17 rubis (numéro le plus bas recensé 976): Dans ce cas le mouvement est un 17 rubis Durowe 422. Les aiguilles sont en flèche (y compris la trotteuse) et le fond vissé est maintenant lisse avec simplement l’inscription « ARMEE FRANCAISE » et le numéro de série. Sur le cadran, on retrouve évidement l’indication 17 rubis et « Stossgesichert » s’est anglicisé pour devenir « Shockproof ».

Cette version apparaît comme ayant été la plus produite des deux à l’aune des numéros de série connus.

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 Pour le reste on remarquera de manière commune : le fond noir, provenant typiquement des montres allemandes de guerre, à lettrage dorée avec un chemin de fer très propre mais gradué bizarrement (il y a 5 intervalles sur chaque seconde). Le logo Stowa, son gros S et sa typo à empattements est disposé sous le 12h. Point important, le boîtier est fragile car simplement chromé. Quel que soit le modèle, il est aussi important de noter qu’il était livré avec un bracelet genre cuir gris moyen (la mienne ne l’a malheureusement plus) d’une qualité très moyenne.

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Cette montre, première de l’après-guerre estampillée « Armée » et dont l’originalité réside dans son origine, reste encore parfaitement accessible mais le temps faisant les prix grimpent à vitesse grand V. Preuve de son « entrée » parmi les classiques (ce qui n’était pas encore le cas il y a deux ou trois ans), l’une d’elle était exposée dans la vitrine de la dernière exposition Romain Réa au Bon Marché entre des incontournables du genre (Hanhart, Zenith, Breguet…).

Dernière anecdote en date la concernant, Benoît Magimel en porte une dans « L’ennemi intime », film consacré à la guerre d’Algérie. Certes, rien ne prouve qu’il y en eu à cette période mais il faut reconnaître l’effort de précision !

 

 

Site de Jörg Schauer : http://www.schauer-germany.com/en/index.php

Site de Stowa avec son musée en ligne : http://stowa.de/

Forum Stowa : http://forums.watchuseek.com/f36/

 

 

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 19:33

Et voilà, les aiguilles restaurées ici ont été montées sur le Certina DS-2 dont voici une petite revue avec son Valjoux 234

 

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 17:31

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Voilà une petite revue succinte d'une Yema Yachtingraf quartz.... succinte car il faut être honnête les informations ne courent pas les rues sur cette série... et malgré mes efforts il a été proprement impossible de mettre la mains aussi bien sur la notice de la montre que sur celle du mouvement...

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Depuis sa creation la Yachtingraf de Yema, créée en  1968, a connu plusieurs versions au gré des modes mais aussi des changements de propriétaires de la marque de Besançon...

Celle présentée ici date vraisemblablement des années 80. En fait cette série est identique à l'exception du cadran et de la lunettes à la série des YEMA livrés à l'Armée de l'air (voir photo). Elle a aussi été déclinée en version Rallye.

 

Sa spécificité est d'être évidemment doté d'un double affichage : classique et analogique à travers un mouvement ESA  2Y 900 231 à deux poussoirs à 4 et 8 h.

Indirectement ce mouvement est le plus gros défaut de cette montre. S'il est fort bien côté (il a équipé les Breitling Pluton) il a le défaut d'être extrêmement fragile. Il n'est aujourd'hui plus en fabrication (àl'instar de tous les mouvement aiguilles + digital d'ailleurs...) et ceux en état de marche ne courent pas les rue... Dans le cas de la notre la partie digitale est "faible" mais la partie aiguilles fonctionne parfaitement (verre à moitié vide...  à moitié plein...). C'est le défaut des quartz... quand c'est mort c'est mort... les propriétaires de Breitling doivent être content...

 

Bref, au demeurant, son look est vraiment chouette avec des dimensions en accord avec son époque de fabrication : 40mm de hauteur et 37mm de large (sans couronne). On est loin des dimensions monstrueuses actuelles... et c'est tant mieux !

Le boitier est acier et on note que le verre est... en verre. Un gage de qualité mais aussi un problème car il n'est pas restaurable facilement... d'où les rayures sur les photos. Je me console en me disant que c'est sa patine d'époque...

Autre détail sympathique : le petit logo Yema à 9 heure habillé d'une jolie voile stylisée.

 

Pour l'anecdote j'ai acheté cette montre une petite quarantaine d'euros ce qui reste super honnête, surtout sachant que le mouvement marche "à moitié". (Les versions Armée de l'air NOS se négocie pas moins de 300 à 400 euros). Elle a été démontée et entièrement nettoyée ce qui a pris un certains temps car elle était vraiment crado. Puis le mouvement a doucement été remis en route...

 

Bref, il ne s'agit pas d'une montre extraordinaire mais mais qui a le mérite d'une certaine orginalité et un look super 80's ! Je n'ai vraiment que le regret de ne pouvoir remplacer le mouvement...

Evidemment je suis preneur de tout document concernant cette petite quartz !

 

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 11:47

A la demande d'un aimable visiteur de ce blog, qui désir démonter sa Lip Type 14, je joins ici avec plaisir le descriptif complet de la montre et le pas à pas de démontage issu de la notice des mécaniciens de l'école de Rochefort.

C'est certes un peu rébarbatif mais j’espère que cela sera utile à tous ceux qui souhaitent redonner vie à ces montres

 

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 12:44

 

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A l'aube de la seconde guerre mondiale, on assiste à une certaine standardisation des montres de bord sur les appareils de fabrication française. En 1940, la plupart des appareils français sont principalement dotés de deux types de montres : La LIP Type 14 et la Zenith Type 20. Extérieurement identiques, ceux deux montres présentent cependant de nombreuses différences.

 

Toutes deux ont un mouvement 36 heures inclus dans un boitier en alliage léger, lui même inclus dans le système de fixation à la planche de bord. Le remontage et la remise à l'heure s'effectue via la lunette moletée présente autour du cadran. On note qu'un système de sécurité empêche toute détérioration du mouvement une fois en butée de remontage. La lunette porte aussi un index permettant une prise de repère pour une mesure de temps.

 

La Lip Type 14

 

Le cadran est noir avec à l'extérieur un chemin de fer blanc. Les index sont luminescents et en typo baton.

A 6h, le compteur seconde ne compte que quatre repères pour faciliter la lecture, à 12, 3, 6 et 9 heure.

A 12h on trouve l'inscription en majuscule centrée "Type 14/Montre d'aeronef/LIP", le nom de la marque étant en gras.

 

Au dos, le boitier porte trois inscriptions estampées visibles par les encoches de la plaque de fixation : backok.jpg

- le numéro de série (13321 sur la notre)

- le mois et l'année de production, ici "1 - 1940" pour janvier 1940

- l'inscription LIP type 14

 

La plaque de fixation elle même porte devant en bas à droite un numéro à la signification inconnue (ici 22623, il pourrait s'agir d'un autre numéro de série mais sans certitude) et en bas à gauche "Type 14".

On note sur notre exemplaire la présence d'une peinture vert pale (que les spécialiste avions rapprocheront du RLM 02 allemand) au dos de la plaque de fixation. On retrouve le même type de teinte à l'intérieur des Morane 406 ce qui tend à prouver que notre exemplaire a bien été monté.

 

Mécaniquement, la Lip porte un calibre de 38,5 à 15 rubis avec 36 heures de réserve de marche.

 

 

 

 

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La Zenith Type 20

Contemporaine de la Lip Type 14, sont boitier extérieur et son mode de fixation sont identiques. Le cadran présente quelques différences : Les index sont plus gros (le 6 est tronqué par le compteur secondes) et empattés. Les aiguilles sont identiques à la Type 14 et seul l'inscription " Montre d'Aéronef/Zenith Type 20" est visible sur le cadran.

 

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Mécaniquement, le Manuel d'horlogerie des mécaniciens de Rochefort explique simplement les différences entre les deux modèles :

"Elle possède un mouvement 15 rubis, durée de marche 36 heures. Sa présentation est identique à celle de la montre Lipe Type 14.

L'organe régulateur est constitué par  un balancier monométallique accouplé à un spiral coudé auto compensateur et anti magnétique (à remarque le grand diamètre du balancier). L'échappement à ancre franco-suisse est identique à celui de la Lip 14.

L'organe moteur est du type courant, avec bride ordinaire. Le rouage est identique à la Lip 14.

Le principe du mécanisme de remontage et remise à l'heure est absolument identique à celui de la lip 14. La réalisation ne diffère que par les points suivants :

a) le boitier cache poussière portant le pilier central dans la Lip 14, est remplacé par un pont supplémentaire portant le pilier. Ce pont est fixé sur le pont de barillet.

b) le pignon de remontage est maintenu contre le rochet de barillet par ressort à lame au lieu d'un ressort à boudin."

 

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La Zenith, comme la Lip existent aussi en "Type 150" qui sert à la navigation. Si le mouvement et le boitier sont identiques, le compteur seconde du cadran disparait au profit d'une aigille centrale. Afin de permettre une remise à l'heure exact, celle si ce bloque (par système de frein du balancier) lorsque la lunette est mise en position de remise à l'heure.

 

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Comme nous l'avons dit, on trouve ces deux montres sur la plupart des appareils de série français des années quarante ce qui porte leur production à plusieurs milliers d'exemplaires. Il apparait cependant que le Zenith est aujourd'hui plus rare que le LIP.

 

L'Armée de l'air disposant en 1940 de plusieurs appareils d'origines étrangère (Curtiss H-75, Glenn Martin 167, Douglas DB-7, Koolhoven FK-58, etc...) ceux ci sont dotés de montres Pionneer d'origine américaine. Il s'agit en fait ni plus ni moins que de montres Elgin fabriqués sous licence. Plusieurs type ont été livrés à la France mais nous n'en savons pas beaucoup plus, en particulier sur leurs marquages.... Seul certitude le Chasseur hollandais FK-58 qui a équipé quelques unités marginales en 1940 (photo ci-dessous) était doté d'un Pionner 534.h (information tirée de la notice technique).

 

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Mise en service

Servant "réellement" à bord des appareils, ces montres étaient loin d'être présentent pour "la déco" ! Elle devaient donc être particulièrement fiables et justes. Il en allait de la survie pure et simple du pilote... Le tout évidemment dans des consition que l'on peut qualifier d'extrêmes (température négtives en altitude, accélération de l'avion, pression, etc...)Avant toute mise en service opérationnelle suite à une réparation par exemple elle devaient donc subir un batterie de tests, qui nous montre à la fois leur résistance et leur fiabilité :

 

" Essais des montres à bord

Avant de faire chacun des essais ci-dessous, il est nécessaire que la montre soit remontée à fond. elle doit être laissé 24 heures à température ambiante, pour que la marche se stabilise et pour éviter les conddensations excessives entre les essais à température.

En cours d'essais la montre est remontée quotidiennement

1) position verticale (température ambiante +10° à +20°)

La marche diurne ne doit pas dépasser 15 secondes pendant 3 jours consécutifs.

2) position verticale (température - 4°)

3) position verticale (température - 30°)

4) position verticale (température + 40°)

Ces 3 essais ont une durée de 24 heures. La marche diurne ne doit pas dépasser 45 secondes.

5) position verticale (température ambiante +10° à +20°)

La marche diurne ne doit pas dépasser 45 secondes pendant 3 jours consécutifs.

 

Essais spéciaux

1) Essais d'accélérations répétées

La montre en position verticale est soumise pendant 24 heures à des vibration horizontales de 1/10 de mm d'amplitude et de fréquence variant entre 1000 et 3000 t/m

Pendant 30 secondes elle est soumise ) des vibrations verticales de 10mm d'amplitude et de fréquence 600 t/m environ

Aucun arrêt de fonctionnement ne doit être constaté

2) Essai d'indifférence magnétique

Durée 24 heures, aucun arrêt ne doit être constaté

3) Essaui d'étanchéité

Durée de l'essai : 5 minutes. Pluie artificielle de 250mm et 1000mm

Aucune trace d'eau ne doit être visible à l'intérieur du boitier.

4) Essai de visibilité et de lisibilité'

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 20:11

 

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Ecrire l'historique des montres de bord de l'Armée de l'air française entre 1925 et l'immédiat après guerre n'est pas chose simple. La documentation technique est éparse et il est parfois difficile d'y voir clair... Notre objectif n'est donc absolument pas d'être exhaustif ou d'annoncer des certitudes, ce serait parfaitement prétentieux et malvenu vu le sujet. L'idée est plutot de présenter un état de nos connaissance et évidemment tout ceux qui pourront apporter des précisions ou des corrections sont les bienvenus !

 

aera1926 2Le premier document que nous avons pu trouver est le catalogue N°7 en date de 1926 des Etablissements AERA(siège au 29 Av. de La Grande Armée et ateliers aux 70 rue Dareau dans le XIVe arrondissement. Ceux qui veulent essayer de téléphoner c'est le Gobelins 05-46 !). Malheureusement nous n'avons pu trouver les catalogues précédents, sachant que le N°6 datait de 1922.

AERA, fondée en 1908, était spécialisé en instruments de bord et matériel aéronautique en tous genre c'est pourquoi la planche proposée ici couvre aussi bien les appareils civils que militaires.

En 1926, ces établissement proposent trois types de montres avec leurs dérivées (en tout huit références, 31147 à 31154 de 130 francs à 270 francs !).

 

La première fait 120mm de diamètre, elle dispose d'un cadran à fond noir (90mm) , secondes à 12 heures et réserve de marche de 30 heures. Nous n'avons pas détails sur son calibre, si ce n'est qu'il est à 15 rubis. Deux options sont possibles : avec le cadran lumineux et surtout il existe une version avec 8 jours de réserve de marche (là ausi avec cadran lumineux ou non. (Réf. 3147 à 3150 incluses)

 

La seconde est une montre plus simple, sans seconde, de plus petit diamiètre (85mm et 75mm pour le cadran) mais proposant d'emblée une réserve de marche de 8 jours (mention portée sur le cadran à 12 heure). D'après le dessin proposée son remontage se fait classiquement par couronne fait assez rare pour une montre de bord. Elle est disponible en version avec cadran lumineux. Là encore nous n'avons aucune précision sur le calibre utilisé. (Ref. 3151 et 3152).

 aera1933_1.jpg

La dernière, toujours de 85mm et avec réserve de 8 jours propose une complication intéressante à travers un "observateur" c'est à dire un enregistreur de durée de temps de vol (jusqu'à 12 heures) dont le compteur est situé à 6 heure (compteur secondes à 12 heures, portant la mention '8 jours"). La remise a zéro s'effectue par une molette situé au bas de la colerette.  On note une dernière originalité : Le remontage s'effectue en effet après avoir ouvert le cadran, avec une petit clé de remontage repliable restant à demeure sur le mouvement. Il aurait été interessant de connaître le calibre montée sur cette montre.. mais là encore pas de précision de la part d'AERA.... A la différence des deux premières, le cadran est blanc et les index noirs (l'option cadran lumineux - sur fond noir ?) et le logo AERA n'est pas appliqué. (Ref. 3153 et 3154)

 

On retrouve vraisemblablement ces trois montres sur les appareils typiques de l'époque, Bréguet 14, Potez 25 et autres... Nous recherchons toujours une photo in-situ !

 

En 1933 AERA fait paraître sont catalogue N°8 et nous disposons cette fois de plus d'informations. Les deux derniers calibres présentés ci-desssus sont toujours présents (mais changent de références, ils deviennent 5259 à 5262) et le premier est remplacé par la Ref 5257.

 

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Cette montre est beaucoup plus connu et nous avons le plaisir de pouvoir vous en présenter une ici, issue d'une collection privée (chercher pas c'est pas la mienne ! arf !).

Il s'agit d'une montre de relativement petite taille (50 mm pour le cadran) portant un calibre "18 lignes à ancre, 15 rubis, Spirale Bréguet élinvar, marche 30 heures et remise à l'heure par tirette." La montre elle même est montée à basculesur un plateau de fixation de 65x65mm ce qui facilite le remontage par couronne, cette dernière étant fixé entre 4 et 5h. Le maintient est assuré par un enclquetage à bille.

 

Le cadran est noir satiné mat/ fixé par le devant par deux vis à 12 et 6h. On trouve d'abord un chemin de fer blanc gradué tous les quart d'heure avec traverse plus large pour les heures (traités sur la version lumineuse). A l'intérieur, les index marquent les heures.  Le compteur seconde est situé entre 10 et 11h (en très légère superposition) avec un chemin de fer et des index toutes les 10 secondes (non lumineux, y compris sur la version dédiée). L'aiguille des secondes est une Bréguet apparement en Cuivre.

Le cadran porte enfin le logo AERA à 6 heures. Les aiguilles sont des Bréguet bleuies. Le verre est simplement maintenu par une colerette en aluminium.

 

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Le boitier et le plateau de fixation sont traités en noir brillan/satiné épais, typique des instruments de bord de l'époque.

On note trois numéros estampés :

- un sur la montre elle même à l'endroit de l'articulation, il s'agit vraisemblablement du numéro de série

- Deux sur la partie supérieure de la plaque de fixation. A gauche nous avons la date de production, "10.29" sur notre exemplaire ce qui correspond simplement à octobre 1929 et à doite un numéro à la signification inconnu, ici 119.

On peut noter que ces numéro sont frappés ni très régulièrement ni très proprement.

 

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Cette montre fut montée sur plusieurs appareils de l'Armée de l'air des Années 30 dont avec certitude la série des Dewoitine 500/510 comme le prouve le document technique joint, issu de la notice de l'appareil.

 

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